L’association Karibu Jeunesse Nouvelle a lancé une vaste campagne de ramassage, de triage déchets plastiques et de reboisement dans la ville de Bukavu, en territoires de Walungu et d’Idjwi .
Cette campagne qui s’étale sur 60 jours a pour objectifs de contribuer tant soit peu à réduire les risques liés au changement climatique en plantant les arbres et en desengorgeant les abords du lac Kivu.
Après plus de 5 séances de ramassage des dechets plastiques au beach Muhanzi, beach Bahali, à Bondeko et à la brasserie, KJN dispose déjà d’un stock trié de plus de 500 kgs des déchets plastiques. Une partie de ces déchets sera utilisée par les jeunes que KJN a récemment formés dans le recyclage des déchets en poubelles, bouquets des fleurs et braises écologiques. Une autre partie sera donnée aux organisations partenaires qui le souhaitent et qui œuvrent dans le même domaine.
Notons que la présidente de KJN Jolly KAMUNTU parle de l’importance de cette activité en soulignant qu’actuellement la ville de Bukavu et partout ailleurs il se pose un problème sérieux de gestion des bouteilles plastiques qui sont à la base de l’insalubrité. Ainsi pour KJN, c’est lancé sur ce chemin pour apporter sa modeste contribution dans la lutte contre l’insalubrité mais aussi à sensibiliser les gens à valoriser les bouteilles plastiques et éviter de les jetter en plein air.
Dans la lutte contre les changements et réchauffements climatiques, Karibu Jeunesse Nouvelle a planté environs 400 plantules dans certaines écoles primaires, secondaires et instituts superieurs du territoire de Walungu; un territoire en proie à des érosions et à des vents violents qui y causent des dégâts énormes.
Ces activités rentrent dans le cadre du projet : campagne de sensibilisation sur le rôle des jeunes et des femmes dans la lutte contre les risques liés au changement climatique appuyé par Woment International Peace Center avec le financement de USAID ET GLOBAL FOUND FOR WOMEN.
Dans ville sœur de Goma, toujours à l’Est de la RDC, les femmes jouent un rôle clé dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques afin de réduire leurs impacts sur l’environnement.
Elles posent de nombreuses bonnes pratiques et modèles créatifs pour lutter contre les déchets plastiques, et elles affirmant leurs rôles et responsabilités en tant que femmes contribuant ainsi à réduire progressivement la pollution plastique et à améliorer la qualité de l’environnement dans la ville de Goma.
Nombreuses femmes et filles sont implsuees dans la campagne Vendredi Sans Plastiques qui a déjà développé un modèle socialisé de gestion des déchets plastiques dans la ville de Goma parrainée par les jeunes eux-mêmes qui militent pour la justice climatique, mais aussi l’union des femmes opprimées de la RDC UFO en sigle à travers son programme de la protection de l’environnement.
Une façon pour les femmes d’améliorer la gestion des déchets ménagers qui présentent des impacts néfastes sur l’environnement.
Son succès est un témoignage du rôle des femmes dans la lutte contre les déchets plastiques et il serait d’une importance capitale pour que les se mettent ensemble dans union municipale des femmes afin de réfléchir sur l’avenir de leur milieu de vie débarrassé des déchets plastiques.
Notons que les femmes de ces deux provinces sont formées aux connaissances sur les déchets et le plastique, en particulier le tri à la source. Ces femmes agissent en tant que des actrices dans différentes avenues, sur le lac Kivu pour s’assurer que la campagne de Vendredi Sans Plastiques suit le bon processus de ramassage des déchets plastiques.
Pour certaines femmes rencontrées dans la rue en plein travail, cette campagne cherche à construire un modèle communautaire pour la collecte, et le traitement des déchets plastiques.
La campagne cherche à s’étendre afin de sensibiliser les restaurateurs et les hôteliers à utiliser des produits verts et accordé à des femmes collectant les déchets des aides en matière de moyens financiers et de connaissances.
Et de continuer, elles cherchent à mettre en œuvre un modèle de synergie des ressources sociales pour réduire les déchets dans la ville de Goma en accordant à des femmes qui collectent les déchets des prêts et les aider à renouer des liens pour faciliter leur travail. Les femme constituent une force importante dans la protection de l’environnement, affirme Jeanne Kametiangwe Présidente de l’Union des femmes Opprimées de la RDC, qui s’est confiée à votre média.
Cette organisation des femmes opprimées de la RDC a pour missions d’intervenir dans le cadre de l’accompagnement psychosocial de la femme et enfant (santé, AGR, paix réconciliation, lutte contre toute forme de violences faites à la femme et l’éducation)
Et de continuer, elle a souligné que les femmes jouent un rôle clé dans la collecte et le recyclage des déchets plastiques, les autorités et les communautés doivent reconnaître ces contributions dans le processus d’élaboration des politiques environnementales.
Bref, les femmes jouent un rôle central dans les affaires, la gestion des ressources et le traitement des déchets plastiques
Emmanuel Ndimwiza