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Sud-Kivu/Kalehe: Un silence total de la 33ème Région Militaire du Sud-Kivu face à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans le Parc National des Kahuzi-Biega.

Dans une correspondance du Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux « BEIE en sigle » adressée au Commandant Général de la 33ième Région-Militaire de la province du Sud-Kivu face à l’exploitation illégale dans le Parc National des Kahuzi-Biega, un Parc qui abrite une flore et une faune d’une diversité exceptionnelle qui en font un des sites les plus importants de la vallée du Rift Albertin, situé à cheval du Rift Albertin et du Bassin du Congo, avec un habitat exceptionnel pour la protection de la forêt tropicale humide et des gorilles des plaines de l’Est de la République Démocratique du Congo.

Cette aire protégée a une superficie de 600 000 ha, avec des forêts denses, humides et tropicales de basse altitude ainsi que des forêts afro-montagnardes mélangées avec des forêts de bambous actuellement menacés.

D’une manière globale, la situation sécuritaire dans et autour du Parc National des Kahuzi-Biega se porte très mal. Elle est restée précaire et alarmante dans le territoire de Kalehe, en groupement de Ziralo dans les Hauts Plateaux où les groupes armés locaux et étrangers se réjouissent si fort aux actions du braconnage et déforestation dans différentes zones consacrées à la conservation dans le Parc National des Kahuzi-Biega.

Pour le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux, cette situation a été occasionnée par un grand silence de la 33ième Région-Militaire de la Province du Sud-Kivu et cela, c’est depuis plus de deux décennies, que les organisations de la société civile déploraient de la résurgence de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dans le Parc National des Kahuzi-Biega dans les hauts plateaux, mais sans suite de la part des officiers supérieurs qui pourraient redorer l’image sécuritaire de la province du Sud-Kivu, cela inquiète et pousse les organisations qui militent pour la justice climatique à adresser ce rapport d’alerte au Commandant Général de la 33ième Région-Militaire de la province du Sud-Kivu pour montrer une situation désastreuse en matière de la protection de l’environnement dans les zones sous son contrôle.

Notons qu’au cours de la période de recherche dans et autour du Parc National des Kahuzi-Biega, dans le huitième mois de cette année 2024 à la côte Est dudit Parc, une attention particulière était d’évaluer les effets des pratiques illégales sur les ressources écologiques dans le Parc National des Kahuzi-Biega et leurs conséquences sur les êtres vivants dans la région.

Avec cette recherche, les faits ont été documentés et ont été partagé avec plusieurs acteurs, autorités et les autres pour corriger les défis qui causent le grand silence que se manifeste la 33ieme Région-Militaire de la province du Sud-Kivu au sujet de résurgence totale de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers dans les hauts plateaux du territoire de Kalehe dans le groupement de Ziralo.

Cette présence de ces groupes armés dans cette zone déséquilibre la vie socio-économique et écologique des communautés riveraines du PNKB. La souveraineté permanente de l’Etat sur les ressources naturelles a été inscrite dans le système juridique congolais comme un antidote au modèle économique hérité de la colonisation.

L’Etat doit offrir une protection efficace à ces ressources naturelles. Il s’agit notamment de : l’effectivité de l’application des lois, de l’efficacité du contrôle des activités d’exploitations des ressources naturelles et la sécurisation de la population.

Le BEIE condamne énergiquement le grand silence du 33ième Région-Militaire de la province du Sud-Kivu face aux groupes armés qui insécurisent les hauts plateaux du groupement de Ziralo et qui déséquilibrent les services rendu par l’écosystème dans la région.

Faire face aux groupes armés dans le Parc National des Kahuzi-Biega ne concerne pas seulement ICCN mais les efforts de tous, car les recettes que génère cette aire protégée redorent l’image de la province du Sud-Kivu du point de vue social, économique et écologique.

Si la 33ième Région-Miliaire fait face à ces groupes armés dans les hauts plateaux, cela serait un succès pour la 33ième Région-Miliaire dans la province.

En savoir, le braconnage et la déforestation constituent des grandes sources de financement des groupes armés et qui les activent d’être forts dans la zone, et si les mesures de faire face à ces groupes armés ne pas prises en compte pour le moment, cette aire protégée pour les jours à venir serait classée dans la liste du patrimoine mondiale comme une aire protégée en péril.

Le Parc national des Kahuzi-Biega regorge plus d’espèces de mammifères que tout autre site du Rift Albertin. Il est le deuxième site le plus important de la région aussi bien pour les espèces endémiques qu’en termes de richesse spécifique.

Le parc compte 136 espèces de mammifères, parmi lesquelles le Gorille de plaine de l’Est qui est la vedette dont ce dernier nécessite une protection totale. Les autochtones et autres dépendent totalement des services rendu par écosystème dans la région.

Le rapport d’alerte que le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux a adressé va susciter le commandant de la 33ème Région militaire de prendre ses responsabilités légales pour l’honneur du Pays en mettant ses machines en marche et des mesures farouches pour contrer les groupes armés qui font résistance à la politique nationale du pays dans la protection de l’environnement.

Le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux sollicite l’engagement des organisations de la société civile secteur environnement et Droit de l’homme du Kivu de s’imprégner dans cette affaire pour une solution efficace et durable qui pourra redorer l’image Kivu au profit de l’humanité.

Pour information, le Bureau d’écologistes pour impacts environnementaux est une Organisation de la société civile Congolaise secteur environnement et Droits humains, cette organisation se veut respectueux de différents textes et lois de la République Démocratique du Congo régissant le secteur de l’environnement, Droits de l’homme, et se réfère aussi au traité et accord internationaux auxquels la RD Congo avait pu ratifier

La Rédaction

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