Ce n’est pas seulement une action symbolique, c’est un acte de résistance, une clameur des profondeurs du Congo, portée par des femmes, des hommes et des jeunes qui refusent de voir leurs terres sacrifiées sur l’autel du profit.
Notons que la campagne Terre Sans Pétrole, n’est pas une simple phrase, comme nombreuses personnes pensent, c’est plutôt une expression d’un attachement profond aux racines, aux forêts, aux rivières et à la richesse des biodiversités. C’est aussi la défense de droits, de la dignité et de l’avenir. Bref, c’est un désir ardent d’attachement aux ressources naturelles et au patrimoine commun.
Cette caravane a été un véritable cadre où les communautés ont rappelé au monde que le pétrole, est une source de destruction et d’injustices sociales, sa place n’a pas dans une vision d’un Congo prospère et durable.
C’était une occasion de rappeler le gouvernement congolais qu’il est temps de rompre avec les choix du passé et d’adopter des alternatives respectueuses de la vie et du climat, car le monde est en train d’opérer des choix vers les énergies renouvelables.
Sur les calicots des manifestants on pouvait lire:
PetroleNonMerci MaTerreSansPetrole CongoVert
L’activité a connu un succès grâce à l’engagement et à la participation des écologistes de la ville de Goma.
Les organisateurs de la caravane climatique rassurent qu’en travaillant sérieusement, ils feront une réelle différence pour laisser une RDC et une planète vivables pour les générations présentes et futures.
Et de s’engager à fixer le programme pour les actions futures qui sera communiqué sur leurs médias.
Une jeunesse, un parcours et une récompense.
Emmanuel Ndimwiza