Les baobabs étanchent la soif des communautés de Mahafaly, à Madagascar ; ils peuvent stocker jusqu’à 14 000 litres d’eau
L’eau ne pénètre pas dans le bois dur et compact de l’arbre, qui ne pourrit pas. Elle reste fraîche et étonnamment pure.
Le tronc du baobab, en forme de tonneau, dont la tige peut atteindre un diamètre de 8 mètres, est une sorte de citerne naturelle « climatisée » qui peut retenir et stocker l’eau de pluie. Les plus grands baobabs peuvent stocker jusqu’à 14 000 litres d’eau, que l’écorce des arbres protège de toute contamination extérieure.
Les communautés de Mahafaly ont appris à transformer ces géants de la nature en réservoirs d’eau pour faire face aux périodes les plus rudes et les plus chaudes de l’année.
Pour faire un bon réservoir, le baobab doit être relativement mature : s’agissant de plantes qui peuvent vivre plus de mille ans, « mature » signifie généralement au moins trois cents ans. Il faut trois personnes, et au moins dix jours de travail, pour obtenir le volume de cavité souhaité. Plus le réservoir est grand, plus il a de chances de survivre aux sécheresses