La collecte, le versement, la gestion de la taxe sur éclairage public perçue par la SNEL et payée par le contribuable congolais, et est censée être versée à la mairie pour une gestion transparente liée par une obligation de redevabilité aux administrés.
De son côté, l’UPD demande des éclaircissements sur l’utilisation des fonds pour l’éclairage public dans la ville de Bukavu équivalent à 1% sur chaque achat du courant électrique et aux payement des différentes factures de la SNEL, en suite le nombre exact des abonnés de la SNEL.
Après plus de cinq ans, nous remarquons que plusieurs quartiers et avenues de la ville de Bukavu sont en noir suite au manque de l’éclairage public et ceci contribue à l’insécurité.
Notons que ce sont des lampadaires utilisant l’énergie solaire que l’on retrouve dans certains coins de la ville pendant que la ville est proche de deux méga centrales hydroélectriques dont Mururu et Mumosho.
L’utilisation des lampadaires solaires dans une grande ville comme celle de Bukavu ne manquant pas du courant électrique serait une honte pourtant la SNEL perçoit l’argent pour éclairer la ville. Néanmoins, l’UPD étant une structure qui encourage quand ça va et dénonce quand ça ne va pas, loue les efforts de la SNEL pour l’électrification de la ville de Bukavu via le système cash power. C’est un pas de géant.
Comme l’ISGL, l’UPD appelle la SNEL à la redevabilité. Nous voulons l’éclairage public à Bukavu pour lutter contre toute forme de l’insécurité.
La Rédaction